La psychogénéalogie s'interesse aux liens transgenerationnels, à l'héritage psychique d'un individu. C'est une approche therapeutique, la personne est accompagnée dans la construction de son génosociogramme.

"Le genosociograme est le principal outil de la psychogénéalogie. Il s’agit d’un arbre généalogique fait de mémoire et sur lequel on inscrit les évènements importants de la vie familiale (pas seulement les prénoms, les naissances, les mariages, les décès (...) mais aussi, le niveau d’études, les arrachements et déracinements, les changements de vie et de lieu (...), pour composer un tableau d’ensemble qui, une fois achevé, produit un choc émotionnel libératoire." Petits exercices de psychogénéalogie. Anne Ancelin Schutzenberger. Petite bibliothèque Payot.

La personne qui fait ce travail, "voyage " dans le passé  à travers la vie de ses ancêtres,l'accompagnement consiste à repérer dans l'arbre, les évènements importants , les répétitions,les deuils non faits, les tâches inachevées. On peut avoir à se questionner sur d'eventuels secrets de famille. Nous regardons les dates anniversaires, et cherchons à identifier les loyautés visibles, invisibles.

Lors du premier rendez-vous de psychogénéalogie, nous prenons le temps d’évoquer ce qui vous conduit à cette démarche en la situant dans l’ici et maintenant, puis nous commençons la construction du génosociogramme avec ce que vous savez de mémoire de l’histoire de votre famille.
L'accompagnement en psychogénéalogie peut varier d'une personne à l'autre, parfois deux séances suffisent, parfois cela prend plus de temps.
La démarche de psychogénéalogie enrichit une therapie en cours : elle complète, met à jour, permet de comprendre des aspects de l'histoire restés dans l'ombre et les traiter si l'impact est important.

Il n'est pas indispensable d'être en psychotherapie pour faire son genosociogramme, mais  à l'issue du travail en psychogénéalogie, il m'arrive d'orienter vers un therapeute pour s'occuper de ce qui a été "ouvert" et qui apparait non resolu.